Cette semaine est placée sous le signe de la fête du cinéma.
Du 25 juin au 1er juillet, profitez du tarif 3€ (après en avoir acheté 1 plein pot !) pour les séances suivantes.
Donc avant que cela se termine, on peut ce week end, aller voir un film qui je pense va faire parler de lui.
My little princess
Ou comment une femme Eva Ionesco, exorcise à travers des images, son enfance biaisée, par une époque, les années 70, où la sexualité des enfants sont le défouloir d'adultes en mal de sensation.
C'est son histoire, celle de son enfance volée qu'elle raconte dans My Little Princess.
L'actrice et photographe Eva Ionesco est passée derrière la caméra pour mettre en scène un bout de sa vie.
Elle n'a changé que le prénom des héroïnes , Hannah pour sa mère, Irina Ionesco (Isabelle Huppert), et Violetta pour elle, Eva (Anamaria Vartolomei).
Pour mieux comprendre, plongeons 30 ans auparavant.
Irina Ionesco, photographe undergroud, mère et femme plutot excentrique. Celle qu'on aime appeler à l'époque reine de l'érotisme, d'un milieu underground., et qui deviendra célèbre pour avoir immortaliser sa fille nue dès l'âge de 5 ans sous les traits d'un sex symbol rétro. Des clichés sulfureux, allant même au scandale, qui installeront sa fille dan sle rôle de lolita avant l'heure.
Des images d'une autre époque, des désirs d'une autre époque, un « penser » autre, celui des seventies. Ou comment l'image des enfants est placée au plus haut dans une époque qui vit avec ses désirs et fantasmes les plus sombres.
Eva Ionesco filme ici avec pudeur le récit de cette enfance brisée et la complexité de la relation mère-fille.
La suite de son histoire, de sa vie, vaut le détour, car la jeune fille, est devenue l'un des piliers (dès l'âge de 14ans) de la branchitude parisienne, au bras en autres de M. Louboutin !!
Mais cette partie d'elle, nous la verrons peut être un jour, porté à l'écran, qui sait.
La cinéaste, en procès avec sa mère, avec qui elle n'a plus aucunes relations depuis, essaie depuis de nombreuses années, de faire interdire à son artiste de mère d’exploiter les fameux clichés pris avant sa puberté et encore vendus aujourd’hui sur internet. Elle e déjà perdu un procès et les clichés alimentent toujours principalement le marché asiatique et les circuits privés.
Pour finir, un film passionné et passionnel. Malsain, et subversif, qui en dérangera plus d'un.
Mais si vous voulez plus de légèreté, des tas de blocus sont à l'affiche et parmi eux, Transformers (…hiha ! )
Alors bon week end les Lou et bon film !
Li.
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